The first of the two Delphic hymns, dated 127 bce and initially thought to be by an anonymous Athenian. The inscribed attribution is now read as "Athénaios Athenaíou". Comparison with drawings made during the excavation in 1893 show that some portions of the stone have been broken off and lost subsequently. Gabriel Fauré added harp accompaniment for the first published transcription, available at IMSLP.
O Muses de l'Hélicon aux bois profonds,
Filles de Zeus retentissant,
Vierges aux bras glorieux,
Venez par vos accents charmer le dieu Phébus,
votre frère à la chevelure d'or,
Le dieu qui sur les flancs du Parnasse,
Parmi les belles Delphiennes,
Sur la roche à double cime,
monte ver le cristal pur
Des eaux de Castalie,
Maître étincelant du mont à l'antre prophétique.
Venez à nous, enfants d'Athènes,
Dont la grande cité, grâce à Pallas,
la déesse au bras vainqueuer,
Reçut un sol ferme, inviolable.
Sur les autels brille la flame,
qui des jeunes taureaux consume les chairs.
Vers le ciel monte l'encens d'Arabie…
Le doux murmure des flûtes
Sonne en chants modulés,
et la cithare d'or, la cithare aux doux sons,
répond aux voix qui chantent les hymnes.
O pélerins de l'Attique
chantes tous le dieu vainqueur!
Dieu dont la lyre est d'or,
O fils du grand Zeus!
sur le sommet de ces monts neigeux
Toi qui répands sur tous les mortels
d'infaillibles, d'éternels oracles,
Je dirai comment tu conquis le trépied fatidique,
gardé par le dragon,
Quand de tes traits tu mis en fuite
l'affreux reptile aux replis monstrueux.
O Muses de l'Hélicon aux bois profonds, Filles de Zeus retentissant, Vierges aux bras glorieux, Venez par vos accents charmer le dieu Phébus, votre frère à la chevelure d'or, Le dieu qui sur les flancs du Parnasse, Parmi les belles Delphiennes, Sur la roche à double cime, monte ver le cristal pur Des eaux de Castalie,
O muses formez le choeur autour du dieu prophète.