Cantique de Jean Racine (Mel Bonis): Difference between revisions

From ChoralWiki
Jump to navigation Jump to search
Line 22: Line 22:
==Original text and translations==
==Original text and translations==
{{Text|French|
{{Text|French|
 
Poésie française.fr
Recueil de poésies des meilleurs poètes français et étrangers d'hier à aujourd'hui.
 
Accueil
La liste des auteurs
Les poèmes par thèmes
Les fables françaises
Les fables pour enfants
Poésie : Sur les vaines occupations des gens
 
Par quelle erreur, âmes vaines,  
Par quelle erreur, âmes vaines,  
Du plus pur sang de vos veines  
Du plus pur sang de vos veines  

Revision as of 06:00, 5 July 2015

Music files

L E G E N D Disclaimer How to download
ICON SOURCE
File details.gif File details
Question.gif Help
Editor: Jean-Marc Piel (submitted 2015-07-04).   Score information: A4, 36 pages, 167 kB   Copyright: CPDL
Edition notes: No work was done to improve the page setup, which makes this score rather unsable. I had to upload a score to publish music files.

General Information

Title: Cantique de Jean Racine "Par quelle erreur, âmes vaines"
Composer: Mel Bonis
Lyricist: Jean Racine

Number of voices: 4vv   Voicing: SATB
& Tenor solo
Genre: Anthem

Language: French
Instruments: Organ & harp

Published:

Description: A different Racine canticle than the one set by Fauré

External websites:

Original text and translations

French.png French text

Par quelle erreur, âmes vaines,
Du plus pur sang de vos veines
Achetez-vous si souvent,
Non un pain qui vous repaisse,
Mais une ombre qui vous laisse
Plus affamés que devant ?

Le pain que je vous propose
Sert aux anges d'aliment ;
Dieu lui-même le compose
De la fleur de son froment :
C'est ce pain si délectable
Que ne sert point à sa table
Le monde que vous suivez.
Je l'offre à qui me veut suivre.
Approchez. Voulez-vous vivre ?
Prenez, mangez, et vivez.

Ô Sagesse ! ta parole
Fit éclore l'univers,
Posa sur un double pôle
La terre au milieu des airs.
Tu dis ; et les cieux parurent,
Et tous les astres coururent
Dans leur ordre se placer.
Avant les siècles tu règnes.
Mais que suis-je pour que tu daignes
Vers moi te rabaisser ?

L'âme enfin captive,
Sous ton joug trouve la paix,
Et s'abreuve d'une eau vive
Qui ne s'épuise jamais.